top of page

Quelle est vraiment la différence entre GEO et SEO?

  • Photo du rédacteur: Florent 🧠
    Florent 🧠
  • 19 juil.
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 28 juil.

Parlons franchement. Depuis que le terme GEO (Generative Engine Optimization) a fait son apparition, on assiste à une effervescence un peu surréaliste. Certains gourous autoproclamés le présentent comme une révolution copernicienne qui balaierait des décennies de pratiques SEO.


La réalité, pour un expert qui a les mains dans le cambouis depuis près de 20 ans, est beaucoup plus nuancée. Et surtout, beaucoup plus pragmatique.


Le GEO n'est pas l'antithèse du SEO. C'est son prolongement, son adaptation à une nouvelle forme d'interface de recherche. Oublier les fondamentaux du SEO pour se jeter corps et âme dans un "GEO" fantasmé est la meilleure façon de disparaître des radars, qu'ils soient classiques ou génératifs.

Quelle est vraiment la différence entre GEO et SEO?

Le référencement SEO: le socle technique et sémantique indépassable


Avant toute chose, rappelons une vérité intangible: les moteurs de recherche génératifs, comme les moteurs de recherche traditionnels, ont besoin de "nourriture". Cette nourriture, c'est le contenu du web.


Et pour accéder à ce contenu, le comprendre, le hiérarchiser et l'évaluer, ils utilisent des mécanismes qui n'ont pas changé dans leur essence: le crawling (l'exploration de pages via les liens), l'indexing (le stockage et l'organisation de ces pages) et le ranking (le classement selon des critères de pertinence et d'autorité).

Toutes les disciplines du SEO (technique, sémantique, netlinking) visent à optimiser ces trois piliers.


Un site inaccessible aux robots, lent, ou dont la structure sémantique est incohérente n'existera tout simplement pas pour Google, ni pour Bing, et par conséquent, ni pour les IA qui s'appuient sur eux. Le SEO est et reste le prérequis absolu, la fondation sur laquelle tout le reste peut, ou non, être construit.


Le référencement GEO sur les IA: l'art de la conversation avec les LLMs


Alors, où se situe la différence? Elle réside principalement dans la finalité et dans la forme de l'interaction.


Le SEO vise à positionner un lien bleu dans une SERP (Search Engine Results Page), une liste de résultats sur laquelle l'utilisateur doit cliquer. Le GEO, lui, vise un objectif plus ambitieux: influencer directement la synthèse textuelle générée par l'IA, voire être cité comme source explicite au sein de cette réponse.

La nuance est de taille. On ne cherche plus seulement à être une option cliquable parmi d'autres, on cherche à devenir "la" réponse, ou du moins une partie intégrante de celle-ci.


Être cité par l'IA implique donc une optimisation sémantique encore plus poussée. Il ne suffit plus de répondre à une requête par mots-clés, il faut anticiper et couvrir l'intégralité d'une intention de recherche conversationnelle, avec ses questions implicites et ses besoins de clarification.


Le contenu doit être structuré non plus comme une simple "page de réponse", mais comme un véritable "brief" pour l'IA, avec des données factuelles, des entités clairement définies et des arguments logiques.


Pourquoi un bon consultant GEO est d'abord un excellent expert SEO


C'est là que le bât blesse pour beaucoup de nouveaux entrants. Ils se concentrent sur l'aspect "génératif" en oubliant le "moteur". Or, comme nous l'avons vu, la capacité des IA à fournir des réponses actuelles et pertinentes repose massivement sur leur accès en temps réel aux index des moteurs de recherche, principalement Bing pour l'écosystème OpenAI mais aussi Google pour Gemini et les "Aperçus IA" de Google.


Un consultant GEO qui ne maîtriserait pas sur le bout des doigts les arcanes du SEO et les spécificités de l'algorithme de Bing et Google serait comme un pilote de Formule 1 qui ne connaîtrait rien à la mécanique de base.

➡️ SEO vs GEO : il n'y a pas d'opposition, c'est un prolongement.


Il pourrait faire illusion un temps, mais il ne gagnera jamais la course. Le GEO, c'est 90% de fondamentaux SEO de très haut niveau, auxquels s'ajoute une surcouche stratégique de 10% axée sur la sémantique conversationnelle, la structuration des entités et la construction d'un consensus de crédibilité.


C'est pour cette raison que mon classement d'agence Generative Engine Optimization et référencement IA ne se limite pas à ceux qui brandissent ce nouvel acronyme. Il met en lumière les agences qui possèdent une maîtrise avérée et profonde du SEO sur Google et Bing (c'est notamment le cas de l'agence Promoovoir qui est N°1 sur Bing et de l'agence Eskimoz qui est 1ère sur Google), car ce sont elles, et elles seules, qui ont le bagage technique et stratégique nécessaire pour exceller durablement en GEO.

 
 
 

2 commentaires


laurentandrieux
19 juil.

Du coup est-ce utile d'avoir un prestataire SEO et un prestataire GEO en même temps ou ça n'a pas de sens? lequel choisir?

J'aime
Florent 🧠
Florent 🧠
19 juil.
En réponse à

Bonjour, effectivement cela n'aurait pas trop de sens, le mieux étant de trouver une agence qui fait les 2 (et qui le fait bien !). Je vous invite à me contacter en privé ou à consulter mon classement des agences car elles font toutes du SEO + du GEO. Cordialement 😀

J'aime
Florent P

À propos de l'auteur : Je m'appelle Florent, j'ai plus de 18 ans d'expérience dans le webmarketing et je décortique sur ce blog les tendances et les problématiques liées à l'intelligence artificielle générative (ChatGPT, Perplexity, Grok, Gemini, Claude..) et à la visibilité sur ces dernières (on parle désormais de GEO : Generative Engine Optimization). J'ai réalisé un classement méthodique des prestataires vraiment qualifiés en GEO que vous pouvez découvrir ici.

bottom of page